L I G N E S   D E   V I E


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Naissance à Thonon-les-Bains, Haute-Savoie, de Madeleine Novarina, neuvième enfant de l'entrepreneur du bâtiment Joseph Novarina et sœur de l'architecte Maurice Novarina.

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Âgée de quatorze ans, Madeleine Novarina commence à faire des gouaches fantastiques, qu'admire son cousin Constant Rey-Millet, peintre et fondateur de la revue «Le Taudis». Dans la maison de celui-ci à La Tour en Faucigny, elle rencontre ses amis de passage : C. F. Ramuz, Stravinski et Jean Giono.

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Elle se rend à Lyon sous l'Occupation auprès de sa sœur Marie Bacharach, femme du propriétaire des quatre magasins

Aux 100 000 cravates. Elle découvre Wols et fait la connaissance de Camille Bryen.

Les deux sœurs prennent part à la résistance. L'appartement de Marie, avenue Foch, est un lieu de rendez-vous clandestin du groupe Combat. Le 13 juillet, la porte de leur domicile est enfoncée par des soldats allemands et les deux sœurs sont amenées au siège de la Gestapo. L'officier nazi qui interroge Madeleine Novarina, en voyant ses tableaux qu'on a saisis, lui hurle qu'elle est "une révolutionnaire faisant de l'art dégénéré" et l'inscrit pour le convoi 7 de Ravensbrück. Internée au Fort Montluc, elle est délivrée sur l'intervention de son amant l'avocat Marcel Cinquin, sous condition de quitter Lyon dans les vingt-quatre heures.

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Arrivant à Paris en octobre 1945, elle se lie d'amitié avec les membres de « La Main à plume », puis avec Jacques Hérold et Victor Brauner. Elle participe à la première exposition du surréalisme d'après-guerre à Bruxelles (15 décembre 1945 - 15 janvier 1946). André Breton l'accueille dans le groupe surréaliste, où Benjamin Péret et Hans Bellmer s'enthousiasment pour elle.

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Mariée avec un architecte de l'atelier Zavaroni, mais vivant un drame de  mésentente conjugale, elle peint une centaine de tableaux sadomasochistes, qu'elle a tous détruits plus tard après son divorce.

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Réalise une série de projections d'encres multicolores sur bristol qu'elle appelle des "supervisions". Ce terme, signifiant que ce sont des "visions de l'inconscient supervisées par l'intelligence", pourrait définir toute sa période surréaliste. Le 9 août, elle accouche à la Clinique du Roule de Neuilly d'un fils mort-né. Elle décide le mois suivant de demander le divorce. En novembre, début de sa liaison avec Sarane Alexandrian.

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Pour annoncer qu'elle se sent transformée en femme nouvelle par son divorce d’un premier mariage malheureux et sa liaison amoureuse avec Sarane Alexandrian elle signe « Varina » une suite de gouaches et de dessins d'une folle gaité, véritables Caprices, décrivant ses ébats avec l’homme aimé.


Réalise chez le verrier Jean Barillet les seize vitraux de l'église Saint-Martin de Vieugy, compositions abstraites en dalles de verre. Elle est ainsi la première femme à avoir décoré une église en combinant l'abstraction et les dalles de verre, deux audaces extrêmes de l'art sacré à cette époque.

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Madeleine Novarina épouse Sarane Alexandrian à la mairie du XVIIè arrondissement de Paris.

Crée une mosaïque pour l'entrée de l'immeuble du 52 rue Raynouard, à Paris. Elle réalise les vitraux de l'église de Marignier (Haute-Savoie) et de l'église Notre Dame de la Paix de Villeparisis (Seine et Marne), édifiées par son frère Maurice Novarina.

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Réalise les vitraux de la Basilique Saint François de Sales de Thonon-les-bains et de l'église Saint-Maurice d'Annecy, et une mosaïque pour le groupe scolaire de Pont-Audemer.

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Peint de nombreux tableaux à l'huile qu'elle nomme "patchworks", parce qu'elle y calligraphie des scènes imaginaires sur des fonds colorés géométriques. Nombreux dessins à l’encre sur le thème : Femmes de tous les désirs.

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Le 3 juillet, elle entre à l'hôpital pour une tumeur maligne au sein et subit une cobaltothérapie.

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Détruit une centaine de ses tableaux, ne voulant garder que ceux qu'elle juge essentiels.

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Madeleine Novarina reprend son activité artistique, mais refuse obstinément d'exposer, déclarant : "Tout le monde expose de nos jours, y compris les actrices, les chanteuses, et les femmes du monde. Je peins pour être, non pour me faire remarquer".

Dessins à la plume : «Cahiers d'Exercices d'automatisme pur» (Encre de Chine), série des «Images du centre de moi». Exécute ensuite des «Paysages intérieurs», gouaches et aquarelles traduisant en abstractions sensibles les états de l'inconscient.

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Dessine des petites femmes nues dans les marges des manuscrits de son mari Sarane Alexandrian.

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Détruit une vingtaine de ses tableaux à l'huile, parmi lesquels «La Désespérée».

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Hospitalisée au début de l'année, elle meurt le 8 novembre dans la maison médicale de Notre-Dame du Lac à Rueil-Malmaison.

L’immeuble du 2, Place des Arts, à Thonon-les-bains, où Madeleine Novarina passa son enfance

Biographie par dates

 

Famille

    Madeleine Novarina est née le 28 novembre 1923 à Thonon-les-bains, au bord du lac Léman, dernière fille d'une famille de neuf enfants. Son père, Joseph Novarina était un maître d'œuvre dont l'entreprise de maçonnerie, employant une centaine d'ouvriers, exécutait les principaux travaux de la région; il avait construit lui-même pour les siens l'immeuble du 2, Place des Arts, dit immeuble Novarina, et il en occupait tout le premier étage avec sa femme Anaïs Détruche et leurs neuf enfants. Son frère aîné, Maurice Novarina devint architecte et construisit notamment le village Olympique de Grenoble, l'église du Plateau d'Assy, la Tour Super Italie à Paris et le Palais de la Télévision à Riyad.

Enfance

    L'éveil de sa vocation artistique fut favorisé par ses séjours à La Tour-en-Faucigny, chez sa tante Marie Rey-Millet, mère du peintre Constant Rey-Millet, dont Jean Paulhan, Georges Limbour et Etiemble admiraient le travail. Dans son atelier Madeleine Novarina rencontra C. F. Ramuz, Igor Stravinski et Jean Giono. Constant Rey-Millet fit plusieurs portraits de sa cousine. En 1936, elle s'amusa un jour dans son atelier à manier ses pinceaux et ses tubes de couleurs et Rey-Millet fût stupéfait du résultat. A partir de quatorze ans, Madeleine se livra ainsi sans trêve à sa passion de dessiner et de faire des gouaches. Sur ses cahiers d'écolière elle dessinait des créatures bizarres, semblant accomplir des rites cruels ou des jeux mystérieux. Ses gouaches représentaient le plus souvent une basse-cour de cauchemar, où d'immenses poules aux airs de bohémiennes, des chiens à moitié crapauds, des mutants nés du croisement d'espèces volantes et rampantes s'ébattaient en une mêlée inquiétante et drolatique.

Adolescence

    Invitée dans un manoir près de Douvaine, l'adolescente se vit demander par l'assemblée pourquoi elle peignait. Exaspérée de la condescendance de ces nobles et de ces bourgeois semblant croire qu'elle s'adonnait à une amusette passagère, elle fit scandale dans ce milieu bien pensant en répondant  d'un ton de défi : "Je peins comme je pisse."

Guerre

    En 1941, Madeleine Novarina fut appelée à Lyon par sa sœur Marie, qui avait épousé le fils d'un grand industriel de la chemiserie. Madeleine et sa sœur Marie sont en relation avec le groupe Combat. L'appartement familial sert d'asile et de salle de réunion. Madeleine Novarina fait office d'agent de liaison et transporte des fausses cartes d'identité pour les résistants de Haute-Savoie. Les deux sœurs sont appréhendées par la milice, puis relâchées, avant d'être à nouveau arrêtées par la Gestapo le 13 juillet 1943. N'ayant pu prouver son appartenance à la résistance, les nazis décident tout de même de déporter Madeleine Novarina à Ravensbrück, jugeant ses gouaches comme de l'art dégénéré. L'intervention de son amant, l’avocat Marcel Cinquin,  sauva les deux sœurs. Madeleine Novarina regagna Thonon, où elle vécut la fin de la guerre et les débuts de l'après-guerre.

Surréalisme

    A la Libération, Madeleine Novarina décida d'aller mener la vie d'artiste à Paris, accompagnée par son frère Louis et son ami Max Molliet. Au cours de l’année 1946, elle  se rendit aux réunions bi-hebdomadaires du groupe surréaliste, le lundi au café de la Place Blanche et le jeudi aux Deux Magots. Sa première manifestation publique fut sa participation à l'exposition des Surindépendants, qui se tint au Parc des Expositions, Porte de Versailles, en octobre de la même année. Parmi les autres exposants se trouvaient des surréalistes comme Francis Picabia et Oscar Dominguez, et des peintres abstraits comme Poliakoff et Vasarely. Les œuvres que présenta Madeleine Novarina, contenant la "violence exacerbée" et la "franchise émouvante" dont parla Denys Chevalier dans Arts, furent la Tête à clous, les Zizis, une gouache sans titre et deux grands dessins à multiples personnages.



   En 1946, Madeleine Novarina exposa plusieurs tableaux dans une galerie de la rue des Saints-Pères, qui présentait des peintures de femmes surréalistes, et fut invitée à participer à une exposition collective à Bruxelles. Jorge Caceres, chef de file du groupe chilien Mandragora, séjournant à Paris, lui demanda des gouaches pour l'exposition surréaliste qu'il organisa à Santiago du Chili. Il devait se suicider à Santiago peu après, si bien qu'elle ne put récupérer les œuvres qu'elle lui avait confiées, ce qui fut le cas de tous les participants. René Bacharach lui assura un salaire de dessinatrice sur foulard dans la société «Aux cent mille cravates»; elle lui fournira pendant deux ans des motifs originaux de tissus.



   Hans Bellmer, averti qu'elle avait visité son exposition de décalcomanies, lui écrivit le 26 avril 1947 : "Mademoiselle, lors de mon tout récent passage à Paris j'ai appris votre nom et l'intérêt que vous avez porté à mes dessins exposés à la galerie du Luxembourg (...) Permettez-moi donc, Mademoiselle, je vous prie, de vous adresser mon souvenir d'inconnu." Madeleine Novarina ne tarda pas à lui répondre et cette correspondance aboutit à leur rencontre au café Flore. Elle le revit quotidiennement par la suite.

Rencontre avec Victor Brauner

    « En mars 1946, Madeleine Novarina ressentit sa plus vive émotion d'art en entrant dans la galerie Pierre où Victor Brauner exposait les peintures à la cire, les dessins à la bougie et les objets magiques de sa "période hermétique". Il y avait là des chefs d'œuvres aujourd'hui répartis dans divers musées, mais l'exposition n'avait aucun succès. Brauner, âgé de quarante-trois ans, se tenait seul au milieu de la galerie, amaigri et ravagé par les privations de la guerre, n'ayant presque plus de dents, vêtu d'un costume élimé. En voyant la jeune fille examiner d'un air admiratif ses œuvres, il passa en un instant de la morosité à la joie et lui parla pour connaître ses impressions. Elle fût aussitôt conquise par le ton de sa conversation, où l'humour, l'inquiétude, la candeur, l'humilité, la mégalomanie formaient un composé indissociable. Ravi d'apprendre qu'elle peignait, il l'invita dans son atelier, 2 bis rue Perrel. Ce fut le début d'une amitié enthousiaste de part et d'autre.


    Dans ses fréquentes visites à Madeleine, Victor Brauner la complimenta sur ses gouaches, et l'encouragea à poursuivre dans la même voie de l'automatisme dirigé, puis voulut la présenter à d'autres artistes, notamment Jacques Hérold. »

    Sa relation avec Victor Brauner dans ces années d’après-guerre était des plus intimes. Durant l'été 1948, Brauner adressa une lettre exaltée à Madeleine, lui avouant : « Souvent dans mes associations d'idées Tu apparais. Je ne peux malheureusement pas reconstituer en détail ces exploits de rêve. Je ne dois peut-être pas non plus m'étendre jusqu'à ce que j'aie la certitude que ces messages seront strictement adressés à Toi, parce que mon personnage secret exige le secret, et par ces temps où les facteurs ont si faim, on ne sait jamais. Il y avait ce peintre qui cherchait toujours plus de lumière : il a mangé le soir l'ampoule électrique. » Brauner concluait en affirmant : « Je suis heureux d'avoir rencontré Ton personnage qui est à mon sens "la belle germination"... Je te prie de me considérer définitivement comme un ami. »


    Madeleine envoya une toile sans titre pour l’exposition des Surindépendants. Brauner, pour qui un tableau était inachevé tant qu'il ne portait pas un titre, lui en donna quatre à choisir : Contre-œuvre, Anti-aura, la Veuve joyeuse ou Progression Nigrido. Finalement, l'Exposition des Surindépendants s'ouvrant le 16 octobre 1948 contint deux peintures de Madeleine Novarina, Progression Nigrido et la Contre-œuvre, baptisées ainsi par Victor Brauner.


Madeleine Novarina, par Sarane Alexandrian, Éditions de l’Amateur, Paris, 1992, p. 43

En 1966, lors de son dernier tête-à-tête avec Alexandrian, Brauner lui dit à propos de Madeleine : "C'est une femme extraordinaire. Et ses mains ! Connais-tu une autre créature qui ait des mains pareilles ?" Il les lui avait baisé plusieurs fois respectueusement et il s'en était inspiré dans plusieurs tableaux comme l'Emancipatrice.


Madeleine Novarina, par Sarane Alexandrian,

Éditions de l’Amateur, Paris, 1992, p. 121

Constant Rey-Millet, peintre,

cousin de Madeleine Novarina

Madeleine Novarina et Victor Brauner

Madeleine Novarina, Victor Brauner et Sarane Alexandrian à la villa Beauvau de Blonville en 1958

IMEC/Fonds Alexandrian

   «Je peins pour être, non pour me faire remarquer » disait-elle, songeant même, un an avant sa mort, à détruire tous ses tableaux et ses dessins. (...) Elle m'expliquait : « Ce serait extraordinaire qu'un peintre détruise à la fin de sa vie tous ses tableaux sans les avoir jamais montré à personne, sauf à un écrivain qui s'efforcerait ensuite de les décrire tous de mémoire. »


   Très marquée par la lecture de « La Part maudite » de Georges Bataille, Madeleine Novarina s'était surtout intéressé à ce qu'il disait du «potlach», ce rite de gaspillage des tribus malésiennes détruisant une partie de leurs richesses par bravade. Affirmant que cela correspondait à son état d'esprit, elle hachait ou concassait toutes sortes d'objets. Elle avait aussi anéanti des relicats africains de son ex-mari.


    Son mari Sarane Alexandrian envisagea diverses solutions en vue d'éviter le potlach de ses tableaux, mais Madeleine insista avec force, lui faisant valoir qu'il avait lui-même détruit deux romans et qu'elle était libre de décider d'éliminer celles de ses peintures qu'elle reniait. Il leur fallu plusieurs jours pour dilacérer les toiles, réduire en menus morceaux les isorels qu'elle voulait rendre méconnaissables avant de les jeter dans une décharge. La plupart de ces tableaux étaient de sa période « afro-braunerienne ».


Madeleine Novarina, par Sarane Alexandrian, Éditions de l’Amateur, Paris, 1992, p. 142

Destructions

    Lorsque son mari Sarane Alexandrian écrivit son roman L’Œuf du monde, sa participation fut capitale, car elle contesta d'un bout à l'autre sa première version intitulée «Rat blanc». C'est à cette occasion qu'elle prit l'habitude de faire des dessins dans les marges qu'Alexandrian laissait sur ses manuscrits pour les corrections. Il était enchanté de les trouver remplies de mignonnes femmes nues dont la présence atténuait la sévérité de ses annotations en bas de page : "solution de facilité", "Je bâille", "affreux et quelle barbe !", "ça traîne", etc.


    La seconde version du roman se perdait dans une histoire de guerre contre les Invisibles qui indigna Madeleine, notant en marge : "A partir du chapitre 7, je n'ai rien lu de plus grotesque, exagéré, bâillatoire, ridicule. Je suis consternée... Je ne saurais te conseiller sur tes projets d'avenir."


    Piqué au vif, Sarane Alexandrian écrivit aussitôt une troisième version de L'Œuf du monde. Cette fois-ci, sa réaction fut enthousiaste, sauf pour le dernier chapitre qu'il dû refaire neuf fois. L'Œuf du monde fut refusé par plusieurs éditeurs, mais enthousiasma Eric Losefeld qui le publia dès qu'il fut directeur littéraire de Filipacchi.


Madeleine Novarina, par Sarane Alexandrian, Éditions de l’Amateur, 1992, p. 148

Égérie de Sarane Alexandrian

Sarane Alexandrian et Madeleine Novarina, Paris, 1957
IMEC/Fonds Alexandrianhttp://www.sarane-alexandrian.com/SA_Fr/Presentation.html

Maurice Novarina devant le chalet qu’il a construit à Trécout en 1936,

entre son frère Louis et sa sœur Madeleine

Madeleine Novarina en juin 1943, un mois avant que la Gestapo vienne arrêter les deux sœurs suspectes de résistance à l’occupant

« À Madeleine, son ami Victor, 1947»

« À ma très chère Madeleine, son ami Victor, V. B., 6. 10. 1953 »

Biographie  par  thèmes

Catalogue de l’exposition Victor Brauner à la galerie René Drouin, décembre 1948. La partie en couleurs a été réalisée à la main par Victor Brauner et ses amis Olga Drouin, Madeleine Novarina, Francis Bouvet, Michel Herz, Claude Tarnaud et Sarane Alexandrian. C’est en faisant ce pochoir dans l’atelier de Victor Brauner que Madeleine Novarina et Sarane Alexandrian se sont rencontrés pour la première fois.

L’Œuf du monde, Filipacchi, 1975
isbn 2-85018-057-2http://www.sarane-alexandrian.com/SA_Fr/Romans.html

Exemples des dessins de Madeleine Novarina faits en lisant les manuscrits de son mari, ici pour « Les Libérateurs de l’amour », paru aux éditions du seuil en 1977

Collection Marie-Sol Parant

Madeleine Novarina

IMEC/Alexandrian

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Affiche de Magritte pour la première exposition surréaliste de l’après-guerre, à laquelle participa Madeleine Novarina. Le dernier nom de la liste, Witz, est le pseudonyme de Christian Dotremont, que Magritte avait exclu de cette manifestation.

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